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Vacance en Amérique Latine
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Partez à la découverte d’une destination de rêve, mais sans vous ruiner la poche.

Grâce au coachsurfing, qui est un réseau d’aide mondiale développé en Amérique latine, vous pourrez profiter de votre séjour dans la région et vous créer de nouvelles amitiés. Pour trouver une adresse d’hôte intéressant, il vous suffit de vous inscrire via Internet et les habitants vous accueilleront chaleureusement tout en vous offrant une gite.
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Voyager et vivre l'Amérique Latine!

L’ELN en Colombie

Avec les FARC, l’Armée de Libération nationale (Ejército de Liberación Nacional – ELN en espagnol) est le second grand mouvement de guérilla en Colombie. Portrait de l’ELN en quelques lignes.   L’ELN en Colombie : une origine s’inspirant de Castro Depuis les années 1960, les combats entre ces mouvements révolutionnaires, les groupes para-militaires et les gouvernements colombiens ont fait des centaines de milliers de victimes, dans les camps en présence, et dans la population civile. L’ELN en Colombie a été créée en 1964 dans la région de Santander, en s’inspirant fortement de la révolution cubaine de Fidel Castro ; comme les FARC, elle s’appuie initialement sur des revendications de partage des terres et de lutte contre les inégalités sociales. Encore aujourd’hui en Colombie, près de la moitié des terres agricoles sont détenues par 1% des propriétaires fonciers. D’inspiration marxiste-léniniste, elle revendique la libération du peuple du pouvoir militaire, et une révolution de l’organisation sociale. L’ELN compte alors environ 4000 militants. Elle sera pendant plus de 40 ans (de1969 à 1998) dirigée par un prêtre espagnol, Manuel Perez.   La division Dans les années 1990, le mouvement se scinde en deux factions, l’une, le Front Domingo Lain, refusant tout abandon de la lutte armée, l’autre, le Courant de Rénovation socialiste, partisan d’une pacification du mouvement. L’ELN  en Colombieb, ascule, comme les FARC, dans le terrorisme et le trafic de drogue, les actions de guérilla contre le pouvoir militaire, mais aussi économique, notamment contre les grandes compagnies pétrolières, entraînant le déclin de la production de pétrole de la Colombie. Les affrontements avec les groupes paramilitaires, soutenus par l’armée, les prises d’otages (parfois spectaculaires, comme celle d’une centaine de personnes qui a lieu à Cali en 1999), les assassinats, quasi ininterrompus entre les années 1960 et 2000, font de la guerre civile colombienne le plus long conflit armé du continent sud-américain. Entre 1998 et 2002, l’arrivée au pouvoir d’Andres Pastrana en Colombie marque une première étape de négociations avec l’ELN et les FARC, accompagnée d’une lutte renforcée contre la production de coca. Ces tentatives échouent avec l’élection d’Uribe, partisan d’une répression forte de la guérilla. Depuis 2012, des pourparlers ont repris en Colombie, avec un appel conjoint des deux mouvements révolutionnaires à la mise en place d’un processus de paix, suivi en avril 2013 de l’annonce d’une unification des deux groupes.   Négociations avec l’ELN L’Armée de libération nationale compte actuellement environ 1500 militants, implantés principalement dans les départements de Norte de Santander, Arauca, Cesar, Antioquia, Cauca, Nariño et Valle del Cauca, ainsi que dans le sud du département de Bolívar. Actuellement (juillet 2013), des négociations sont en cours avec le gouvernement colombien à La Havane portant sur cinq points majeurs du conflit : une réforme foncière, les modalités de sortie du conflit, la lutte contre le trafic de drogue, les réparations envers les victimes et la réintégration politique et sociale des combattants.  

Posté le 20.08.2015 | 08:22


A Puerto Montt, Patagonie

Puerto Montt, au sud du Chili, à un peu plus de 1000 km de Santiago, est la capitale de la région des Lacs, et l’un des points de départs des excursions vers la Patagonie et l’île de Chiloé.   Puerto Montt: une ville en essor Cette ville de 230 000 habitants, en plein essor, est l’un des principaux ports de pêche du pays, et s’est spécialisée ces dernières années dans l’élevage et l’industrie du saumon. Elle est facilement accessible, soit par avion (depuis la capitale chilienne ou l’Argentine), soit par la route, la Panaméricaine, en voiture ou en bus (12h depuis Santiago).   La ville actuelle est fondée en 1853 par des colons allemands, chargés de s’implanter sur ce territoire des Indiens Mapuches, qui portait alors le nom de Melipulli, les 4 collines. Puerto Montt doit son nom à Manuel Montt, président du Chili de 1851 à 1861, et qui développa l’immigration allemande. La région de Puerto Montt est connue pour ses paysages et parcs naturels, en particulier ses lacs et ses volcans ; la ville est dominée par la silhouette du volcan Osorno, culminant à 2600 m d’altitude. Inactif depuis 1869, il a la particularité de présenter un cône parfait à son sommet, d’où l’on découvre une vue superbe sur la cordillère des Andes, les lacs, la côte et les îles environnantes. On y trouve également une station de sports d’hiver.     Les merveilles de la Patagonie La ville en elle-même est peu touristique, bien moins que Puerto Varas, fondée dans les mêmes circonstances. Le centre ville se parcourt rapidement, les édifices principaux datent de la colonisation allemande : cathédrale, église des Jésuites, mairie et Place d’Armes. Le musée de la ville abrite des collections de la culture de l’île de Chiloé. Pour les amateurs de poissons et de crustacés, le marché du village voisin d’Angelmo est une étape à ne pas manquer pour y déguster saumon bien sûr, mais aussi moules et palourdes !     L’île de Chiloé, la plus grande île de Patagonie avec la Grande Île de Terre de feu, se trouve à 1h de route de Puerto Montt ; ses paysages superbes, la faune et la flore de son parc national, mais aussi ses 150 églises en bois coloré méritent vraiment de s’y attarder. De Puerto Montt, on peut aussi se rendre aux spectaculaires chutes d’eau de Petrohué, ou visiter la ville de Puerto Varas, au bord du lac Llanquihue, le deuxième plus grand lac du Chili. La ville est aussi le point de départ de croisières de quelques jours à travers les fjords et les îles de la Patagonie. On y trouve aussi le peuple des Mapuches, indiens dont la culture peine à survivre.  

Posté le 05.07.2015 | 11:03


Apprendre l’espagnol en Amérique Latine

Séjourner dans un pays, vivre au quotidien avec ses habitants, est sans doute l’un des meilleurs moyens d’apprendre une langue étrangère rapidement et efficacement. Les multiples formules de séjours linguistiques permettent à chacun de pouvoir maîtriser une langue en quelques semaines, en fonction de son niveau et de ses envies. Apprendre l’espagnol en Espagne ou en Amérique Latine?   Apprendre l’espagnol en Espagne Il existe de nombreuses formules: cours particuliers ou collectifs dans une école de langue, immersion dans une famille, cours « chez le professeur », séjour combinant apprentissage et découvertes culturelles, pratique sportive ou stage en entreprise, bref, (presque) tout est possible. Pour faire son choix, il faut avant tout s’interroger sur ce qu’on attend du séjour : si on privilégie l’efficacité, autant s’orienter vers des cours intensifs ; si l’envie est plutôt celle du voyage, de la découverte d’un pays, d’une culture, une formule en immersion qui permettra de faire des rencontres sur place sera plus indiquée. Pour les budgets modestes, certaines formules laissent la possibilité de trouver un job sur place en parallèle.   Plusieurs villes sont réputées pour la qualité et le choix de leurs séjours linguistiques en Espagne: – Madrid ou Barcelone, bien sûr : des destinations touristiques de premier plan, des villes qui bougent, et attirent des étudiants ou des voyageurs venus du monde entier, qui permettent d’allier l’apprentissage de la langue avec la découverte de villes incontournables en Espagne. – Salamanque est l’une des principales universités espagnoles, où les étudiants étrangers sont nombreux, c’est aussi une ville à l’architecture classique exceptionnelle, avec ses bâtiments de couleur or.Je vous invite à lire cet article de Wikipédia sur cette ville fascinante…     – Pour ceux qui veulent profiter de leur séjour pour parcourir l’Andalousie, Malaga propose plusieurs écoles de langues ; avantage supplémentaire, la proximité de la mer, pourquoi pas un séjour linguistique dans une ville balnéaire ? Les tarifs varient suivant les organismes et les formules choisies. Il s’agit le plus souvent de forfaits incluant les cours et l’hébergement, parfois des excursions ou des programmes de découverte. Compter par exemple 1200 € pour 2 semaines de séjour et 20h de cours à Malaga, 1000€ en appartement avec 25h de cours à Madrid ou Barcelone. À cela, il faut bien sûr ajouter le coût du voyage. L’Espagne a l’avantage de la proximité, et donc d’un moindre coût de trajet, mais on peut aussi apprendre l’espagnol en voyageant en Amérique du Sud. Et l’aventure n’est pas si onéreuse que cela, car les prix des cours de langues et des hébergements défient toute concurrence !   L’Amérique Latine pour apprendre l’espagnol C’est le cas duGuatemala notamment : ainsi, 2 semaines comprenant 20h de cours reviennent à environ 300 € à Antigua, auxquels il faut ajouter un hébergement en famille (sans doute la meilleure formule si on veut d’une part pratiquer la langue au quotidien, d’autre part s’imprégner de la culture du pays), ou en résidence étudiante. Idéal pour apprendre l’espagnol.      La Bolivie fait aussi partie de ces destinations méconnues pour apprendre l’espagnol en Amérique Latine : à Sucre, certains organismes internationaux proposent des cours de langue pour 250€ les 20h de cours sur 2 semaines. Les hébergements peuvent être en famille d’accueil, ou en colocation avec d’autres étudiants. Au Pérou, on trouve des écoles de langue à Lima, et à Cusco, à deux pas des grands sites Incas ! Compter environ 400€ pour le même type de formule, avec la possibilité d’opter pour des formules incluant des visites de ces sites.   À noter que ces séjours ne sont pas réservés aux étudiants, il existe aussi des séjours destinés aux salariés, reconnus par les organismes de formation professionnelle, aux familles, etc. Autant de possibilités d’allier voyage et apprentissage d’une langue !    

Posté le 01.06.2015 | 10:43


Un séjour ou un week-end à Panama City

La capitale du Panama est encore loin d’être une destination touristique majeure en Amérique centrale ; pourtant, la ville en elle-même ne manque pas d’intérêt, et mérite quelques heures de visite, au-delà de la découverte du canal, impressionnante et incontournable ! Découverte de Panama Viejo Au moment de la conquête espagnole, au XVIe siècle, Panama City n’est qu’un village de pêcheurs. Les Conquistadors y fondent en 1519 le premier comptoir européen sur la côte Pacifique. La ville devient rapidement prospère, à la fois base arrière des Espagnols pour la conquête du Pérou, et point de départ des richesses ramenées des territoires conquis vers l’Espagne. En 1671, la cité est intégralement incendiée et détruite par un pirate gallois et ses 1200 hommes. On peut aujourd’hui visiter les ruines de cette première ville, Panama Viejo, qui n’a jamais été reconstruite : classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, on y découvre les vestiges de la cathédrale, avec sa tour de 30m de haut, de plusieurs couvents, d’un fort militaire, de 2 ponts. La ville de Panama est rebâtie sur son site actuel, dans une zone plus abritée, à 8 km au sud-ouest de Panama Viejo. Elle offre des contrastes d’architecture impressionnants, entre les quartiers anciens, comme San Felipe, et leurs bâtiments coloniaux, et les gratte-ciels ultra modernes de Via Espana dominant la côte. Une des plus belles villes coloniales du continent. Le canal de Panama à Miraflores Le spectacle à ne pas manquer, bien évidemment, c’est d’aller observer les énormes cargos franchissant le canal reliant l’Atlantique au Pacifique. Ce sont près de 14 000 navires qui, chaque année, empruntent cet étroit passage, évitant un détour de plusieurs milliers de kilomètres par le Cap Horn. La réalisation du canal fut une véritable épopée : envisagée dès la fin du XVIe siècle, elle ne sera réalisée finalement qu’à partir de la fin du XIXe siècle. L’ingénieur français Ferdinand de Lesseps lance la construction d’un système d’écluses conçu par Gustave Eiffel, mais ne peut la mener à bien ;  épidémies, tremblements de terre et catastrophes diverses s’accumulent, aboutissant à l’un des plus gros scandales politico-financiers de l’époque. Ce sont les Américains qui achèvent l’entreprise en 1914, et resteront propriétaires du canal jusqu’en 1999, date à laquelle il a été rétrocédé au Panama. Des travaux d’élargissement sont actuellement en cours, pour accroître encore la capacité du canal. C’est près des écluses de Miraflores que l’on peut observer le passage des énormes porte-conteneurs, mais aussi des simples voiliers : il faut près de 9h aux cargos pour traverser l’isthme, tirés par les mulas, des locomotives dont la taille semble dérisoire par rapport à celle des navires. Si vous voulez plus d’info, je vous recommande cette page de Wikipédia. Il existe d’autres moyens de passer d’un océan à l’autre : la Pacific Canal Railway vous emmènera en train de Panama à Colon en 1h30. Autre lieu spectaculaire, la Calzada de Amador, chaussée construite en même temps que le canal, relie la partie continentale de la ville à 4 îles du Pacifique et vous offre des points de vue exceptionnels sur la ville et l’entrée sud du canal. Plusieurs parcs nationaux permettent de découvrir la biodiversité exceptionnelle de la région, pourtant mise à mal par le trafic intense lié au canal, en particulier le parc Soberania. À proximité de la capitale, la petite ville d’El Valle de Anton, construite dans un ancien cratère, est un lieu de villégiature apprécié des habitants de Panama pour la fraîcheur de son climat. Bref, il y a de quoi faire durant votre séjour dans cette ville! Pour les vols et les séjours, sur des sites comme Lastminute, vous trouverez des offres intéressantes pour un  séjour pas cher. Je vous recommande vraiment la visite de cette ville. Pour ma part, j’y ai passé un week-end fort agréable!

Posté le 24.04.2015 | 05:57


Visitez le désert d’Atacama !

Au nord du Chili, entre la cordillère de la Côte et celle des Andes, à près de 2 000 mètres d’altitude, le désert d’Atacama a la particularité d’être l’un des déserts les plus arides du monde.   Un désert unique au monde Sa géographie en fait un territoire exceptionnel : des milliers de km² rocheux, rocailleux, riche en minerais de toutes sortes, où la pluviométrie est l’une des plus faibles de la planète (moins de 50 mm d’eau par an en moyenne, moins d’1 mm dans certains endroits). La zone la plus aride est celle la plus proche du Tropique du Capricorne, aux environs de San Pedro de Atacama. Autre particularité : des amplitudes de température extrêmes, de 40° dans la journée à -10° la nuit. La flore et la faune y sont donc particulièrement rares, et concentrées essentiellement près des points d’eau. Les rares précipitations provoquent parfois un phénomène spectaculaire : la floraison du désert, notamment dans les parcs naturels de Pan de Azucar et de Llanos de Challe, provoquée par l’éclosion, sous l’effet d’une courte averse, de graines amenées par le vent. Ces particularités climatiques font du désert d’Atacama un lieu exceptionnel pour l’observation astronomique. Le ciel y est dégagé en permanence, et la faible occupation humaine ne provoque aucune pollution lumineuse.     La région de San Pedro de Atacama abrite plusieurs observatoires internationaux, le plus grand télescope du monde, E-ELT (European Extremely Large Telescope), qui atteindra un diamètre de 42 m, y sera implanté dans quelques années. Certains de ces observatoires sont ouverts au public, et des agences spécialisées organisent des séances d’astronomie animées par des professionnels, à ne pas manquer !   Des phénomènes naturels exceptionnels  Atacama abrite des phénomènes naturels exceptionnels ; les geysers de Tatio forment un ensemble spectaculaire : à 4 300 m d’altitude, près de 80 jets de vapeur jaillissent du sol volcanique et s’élèvent à près de 6 m de hauteur. L’eau à sa sortie du sol est à près de 85° et se condense rapidement au contact de l’air froid. Des bassins naturels, comme ceux des Thermes de Puritama, creusés dans la roche permettent même de s’y baigner.     Le désert est extrêmement riche en sel, cette concentration a fait naître des sites étonnants, comme le Salar d’Atacama, immense étendue blanche, scintillante au soleil, s’étendant sur 300 000 hectares. La partie sud du salar est consacrée à l’exploitation du lithium, dont il s’agit d’un des plus grands gisements au monde. La Laguna Cejas est un lac naturel présentant la même particularité que la Mer Morte : sa teneur en sel, supérieure de près de 35% à la moyenne, fait que l’on y flotte naturellement, il est impossible d’y nager ou d’y plonger, une expérience surprenante !     Les sites historiques et les villes ne sont pas absents de ce désert. Parmi eux, la ville de San Pedro de Atacama, point de départ principal des excursions dans la région, mais aussi Iquique, dont l’essor est du à l’exploitation du salpêtre. On trouve notamment à proximité une étonnante ville-fantôme, les anciennes mines d’Humberstone, et l’oasis de Pica, renommée pour produire les meilleurs citrons à la base du Pisco Sour, l’apéritif incontournable des Andes !    

Posté le 15.01.2015 | 02:03


Les gangs en Amérique Centrale

Le 14 avril 2012 a été une journée particulière au Salvador : pour la première fois depuis des années, aucun meurtre n’a eu lieu ce jour-là. Ce simple fait en dit long sur la situation dans laquelle s’est enlisé ce pays, mais aussi ces voisins du Honduras et du Guatemala, depuis les années 90. Les maras Le phénomène des gangs, ou maras en espagnol, est né aux Etats-Unis dans les années 80 : des immigrés venus d’Amérique centrale ont fondé ces gangs, avant d’être expulsés massivement dans les années 90, notamment après les émeutes de Los Angeles en 1992, et de s’implanter dans leurs pays d’origine, y maintenant une violence extrême. L’ONU estime ainsi que le Salvador et le Honduras ont été ces dernières années les pays les plus violents du monde, avant des états en guerre, comme l’Iran ou l’Afghanistan. Comptant, selon diverses estimations, entre 50 et 80 000 membres, ces bandes organisées ont pour activités le trafic de drogue, le proxénétisme, les cambriolages, le racket, l’enlèvement contre rançon, et bien évidemment les assassinats, considérés aussi comme un rite initiatique d’intégration dans le gang. Les deux principales maras s’appellent la Mara Salvatrucha, abrégée aussi en M13, et la Mara 18 ou 18th Street Gang.  La première est d’origine salvadorienne, la seconde est née à Los Angeles (son nom étant une référence à la 18e Rue de cette ville). Toutes deux sont actives en Amérique centrale, au Salvador, au Honduras et au Guatemala, mais aussi au Mexique, au Nicaragua et aux Etats-Unis. Le terme même de mara aurait plusieurs origines : en caliche, argot salvadorien, il signifie gang ; c’est aussi le nom que l’on donne à une espèce de fourmi, et l’abréviation de marabunta, une migration de masse de ces fourmis. Plus prosaïquement, c’est enfin le nom d’une rue de San Salvador.  Organisation des maras L’une des particularités de ces organisations criminelles est de recruter de très jeunes adolescents, voire des enfants, issus de milieux défavorisés ; l’entrée dans les gangs peut avoir lieu dès l’âge de 11-12 ans, recrutant des jeunes qui ont été témoins d’actes de violence dès leur plus jeune âge. L’initiation de ces jeunes passe par des meurtres, des violences diverses, souvent un viol collectif pour les femmes. Les membres de ces gangs arborent, en guise de signes distinctifs, des tatouages couvrant largement leur corps, qui signent leur appartenance à telle ou telle mara. Deux documentaires sortis en 2012, l’un en film, l’autre en bande dessinée, permettent de découvrir la réalité des maras : Alma, webdocumentaire présentant le témoignage d’une jeune fille enrôlée dans un gang de 15 à 20 ans, et une bande dessinée du journaliste Chappatte, reportage dessiné au fil de rencontres avec des gangs de Guatemala City. Politique anti-gangs en Amérique Latine Face aux maras, les gouvernements des pays concernés ont d’abord adopté une politique de répression impitoyable : la « Mano Dura » au Salvador et au Guatemala, la Tolérance Zéro au Honduras, n’ont rencontré aucun succès, contribuant aussi à augmenter le climat de violence, sans pour autant lutter efficacement contre les gangs. Dans le même temps, des programmes de prévention auprès des jeunes s’arrêtaient, faute de financements, et les membres des maras arrêtés et emprisonnés continuent souvent leurs activités depuis leur prison, quand leur condamnation ne se fait pas attendre, faute d’une justice disposant de moyens suffisants pour agir. Le Salvador a tenté en 2012 une autre approche, négociant avec les deux principales maras, la M13 et la M18, évoquées précédemment, une trêve qui semble, pour l’instant, porter ses fruits : au premier semestre 2012, le taux d’homicide du pays a diminué de 32%, celui des enlèvements de 50%. Il n’en reste pas moins que cette trêve, si elle diminue la violence, et c’est son principal objectif, ne résout pas les causes même de l’existence de ces gangs : la précarité économique, l’absence de réelle politique sociale de prévention en direction des plus jeunes, mais aussi la quasi impunité des marareros, la corruption d’une partie de la police et de la justice. Je vous conseil de voir l’excellent film « Sin nombre »:  

Posté le 08.11.2014 | 09:31


Pablo Neruda, un poète engagé

  L’année 2013 marque le 40e anniversaire de la mort de Pablo Neruda, à l’honneur entre autres en France de la 15e édition du Printemps des Poètes.   Un parcours exceptionnel Cet hommage coïncide avec l’exhumation de la dépouille du poète chilien, qui aura lieu début avril, afin de déterminer s’il est décédé de mort naturelle (une crise cardiaque consécutive à un cancer de la prostate), ou bien empoisonné, comme le pensent certains de ses proches, et le Parti communiste chilien. C’est l’occasion de revenir sur le parcours exceptionnel de celui qui fut l’une des personnalités marquantes du Chili, à la fois dans le monde politique et culturel, et dont l’œuvre reste lue, connue et admirée dans le monde entier.   Pablo Neruda naît le 12 juillet 1904 à Parral, dans la province de Linarès, sous le nom de Ricardo Eliecer Neftalí Reyes Basoalto. C’est au cours de ses études littéraires à Santiago qu’il prend son pseudonyme, en hommage au poète tchèque Jan Neruda. Il publie son premier livre à 19 ans, et entame parallèlement une carrière diplomatique, qui le verra consul successivement en Birmanie, au Sri Lanka, à Djakarta, en Inde, en Argentine et en Espagne, où il arrive peu avant le coup d’Etat de Franco.     Il s’y lie notamment avec les écrivains Federico Garcia Lorca et Rafael Alberti. En 1939, il revient en Amérique du Sud, après avoir affrété un bateau pour emmener au Chili des réfugiés espagnols de la guerre civile. Elu au Sénat en 1945 dans les rangs du parti communiste chilien, mais doit s’exiler après l’élection du président Gonzalez Videla. Il revient dans son pays en 1952, mène une double carrière politique, comme soutien de Salvador Allende et littéraire (son œuvre principale, le Cante generale, était paru en 1950 au Mexique), consacrée par le Prix Nobel de Littérature en 1971. Il meurt le 23 septembre 1973, une dizaine de jours après le coup d’Etat qui renverse Allende : sa maison est alors pillée, ses livres brûlés, sa maison d’édition saccagée.     Un poète de son temps engagé L’œuvre de Neruda, essentiellement poétique, est écrite dans une langue simple, imagée, volontairement accessible à tous, reflet des grands thèmes de sa vie : l’histoire et les traditions, la culture populaire du Chili, et de toute l’Amérique du Sud, l’exil, les luttes politiques, l’amour. Il puise son influence à la fois chez les surréalistes, ses contemporains espagnols, Garcia Lorca et Alberti. Son écriture se fait volontiers lyrique, puissante. Son œuvre compte une cinquantaine d’ouvrages, parmi lesquelles les plus célèbres sont Cante generale, La centaine d’amour (Cien sonetos de amor, 1959), J’avoue que j’ai vécu (Confieso que he vivido, 1974). Sa personnalité de poète et d’homme engagé reste particulièrement marquante, au Chili bien sûr, mais aussi en Europe, où il fait partie des grandes figures du XXe siècle.   Manifestations et expositions lui sont régulièrement consacrées, notamment à l’occasion de commémorations comme celle de cette année ; un film, Il Postino, sorti en 1994 et réalisé par Michael Radford, évoque l’un de ses exils italiens ; le chanteur Jean Ferrat lui a consacré une chanson, La complainte de Pablo Neruda, en 1995 ; le compositeur grec Mikis Theodorakis a mis en musique le Cante generale. À écouter sur le site de l’Université du Chili qui lui est consacré, les enregistrements de Pablo Neruda lisant deux de ses œuvres : 20 poemas de amor y una cancion desesperada (1968) et Los versos del capitan (1969) : www.neruda.uchile.cl/obra/obra3.htm   Extrait du Cante generale : Il meurt lentement Celui qui ne voyage pas, Celui qui ne lit pas, Celui qui n’écoute pas de musique, Celui qui ne sait pas trouver Grâce à ses yeux  (…)  

Posté le 01.09.2014 | 08:45


Instinct voyageur – Windu: une bourse de voyage pour parcourrir le monde !

  De nos jours, il n´y a pas énormément de bourses de voyage, Or, il y a quelques jours en écoutant l’émission “Allo la planète  sur Le Mouv,  Fabrice Dubesset, auteur d’Instinct Voyageur, l´un de plus gros blog de voyage francophone, a presenté sa bourse de voyage. Il a conçu ce projet avec son partenaire Wimdu afin d’aider un projet de long voyage (plus de 2 mois)  sans limite d´âge.  Comme quoi, il surprend encore une fois et invite a franchir le pas !   Et avec 1000€, c´est facile ! Alors, pour ceux qui rêvent de parcourir le monde ou qui sont en train de préparer leur tour du monde, voila que cette information pourrez fortement vous intéresser. Conditions de la bourse Age:                           Sans limite d´âge Projet:                       Voyage longs cours (plus de deux mois) Montant :                 1000€ par projet Condition:               montrer la copie de l´achat du billet et faire deux comptes rendus du voyage.   Pour participer il vous faudra remplir le bulletin de participation qui sera á télécharger sur Instinct Voyageur et envoyer un vidéo de maximum 3 minutes sur le quel vous présentez votre projet de voyage.  Attention! C´est l´originalité qui compte. La Vidéo! La durée: c´est une vidéo courte de max. 3 minutes. N’hésitez pas à intégrer plusieurs des images et de la musique. Il y a différent software pour éditer vos vidéos.  La majorité sont faciles d’utilisation. Pour PC, Adobe Premiere, Roxio’s, Easy Media Creator o Cyberlink’s Power Director. Pour Mac, iMovie.  Editer une vidéo est bien  plus amusant et facile que ce que vous imaginez. Sachez que Wimdu est un réseau qui vous permet de réserver une chambre chez l´habitant ou  appartement dans la ville ou vous vous rendez.  Le but est de voyager comme un local et en plus, c´est moins cher qu´un hôtel. Vous pouvez aussi louer votre appartement pendant que vous même vous êtes en voyage. Les membres du jury de la sélection font partie de Wimdu, aussi, je pense qu´ils apprécieront que l´on parle de son moyen de logement durant votre voyage. Voilà une aide qui vous permettra de voyager plus et/ou moins cher en Amérique Latine! Moi, j`ai envie d´y participer.. et vous?

Posté le 27.08.2014 | 09:48


La thalassothérapie et le thermalisme en Amérique Latine !

Thalasso, thermalisme, deux mots synonymes de bien-être et de détente ! Pourquoi ne pas en profiter lors de vos voyages sur le continent ?   Les différences entre les deux activités La différence entre les deux est simple : – la thalassothérapie a été inventée à la fin du XIXe siècle, elle signifie « soigner par la mer », par l’eau de mer. Elle s’est développée en France à cette période, au départ pour soigner des maladies, depuis les années 1970, plutôt comme cure de remise en forme. Rien d’étonnant donc à ce que ce soit sur les côtes françaises, de la Mer du Nord à l’Atlantique, que l’on trouve le plus grand nombre de centres de thalasso au monde ! Pour en savoir plus sur cette activité, je vous invite à vous informer auprès de Thalasseo. – le thermalisme est lui, beaucoup plus ancien : depuis l’Antiquité, on a recours aux sources naturelles, souvent d’eau chaude, pour des raisons d’hygiène, de soins du corps, mais aussi pour des raisons médicales, en fonction de la composition des différentes eaux, notamment selon leur teneur en minéraux. Les thermes romains étaient un équipement public indispensable à toute agglomération un peu importante, et à beaucoup de riches maisons particulières. Dans les deux cas, le principe est le même, les séjours alternent bains, douches, soins du corps, massages, parfois pratiques sportives, pour former une vraie cure de remise en forme.   Les sites en Amérique Latine pour allier voyager et bien-être En Amérique latine, la civilisation Maya a abondamment utilisé les eaux thermales, surtout dans les régions volcaniques, riches en sources d’eau chaude. Quelques exemples de sites où vous pourrez allier voyage et plaisirs de l’eau : La thalasso est encore peu développée en Amérique latine ; on peut notamment se tourner vers le Mexique, et la région très touristique de la presqu’île du Yucatan, en particulier, près de Cancun, l’hôtel Paraiso de la Bonita, premier centre de thalasso du pays. Bon, c’est un 5* donc les prix sont en conséquence. Les stations thermales sont beaucoup plus répandues, et beaucoup plus abordables aussi ! Et il y en a de magnifiques : – Cajamarca, les bains de l’Inca, Pérou : des sources d’eaux chaudes déjà utilisées sous l’Empire Inca, et qui sont aujourd’hui une des principales stations thermales du pays – Santa Rosa de Cabal, Colombie : là aussi, des sources d’eau chaude connues et aménagées pour le thermalisme depuis longtemps. On y trouve des installations thermales, dont des piscines où l’eau est à 40°, au pied de superbes cascades. Entrée : 15 $. – Le Chili compte lui aussi de nombreux sites, certains avec des aménagements touristiques (hôtels, saunas, etc), d’autres avec simplement des piscines naturelles. Parmi les premiers, on peut citer les thermes de Jahuel, près de Santiago ; parmi les seconds, les thermes de Jurasi, dont les piscines extérieures sont alimentées par une eau à environ 50°. Les thermes de Puritama, près du désert d’Atacama, méritent une mention spéciale : à près de 3500m d’altitude, ils sont situés à proximité des spectaculaires Geysers del Tatio, site sur lequel on peut également se baigner dans une piscine aménagée pour goûter aux bienfaits de ces eaux jaillies du sous-sol dans un décor exceptionnel !

Posté le 25.07.2014 | 02:41


Un voyage en Amérique du Sud ? Pensez à la location de voiture !

Louer une voiture en Amérique du Sud peut-être intéressant à plusieurs titres.  Vous pouvez même faire des économies.  Voici pourquoi !   Le sud de l’Amérique Latine : des transports chers Prendre le bus au Chili et en Argentine notamment est souvent la seule option possible. Or, les voyages en bus sont chers. Exemple de prix au Chili : –          Chiloé – Santiago : 17 heures de bus pour 50 euros. Une heure de bus vous reviendra en gros à 5 euros. Et je ne vous parle pas de l’Argentine où les tarifs sont près de 30% supérieurs… En ce qui concerne l’avion, là aussi, les prix sont élevés. Il faut dire qu’il n’y a pas de low cost, la région n’étant pas assez densément peuplée.       Le coût des excursions et des tours Là aussi, une excursion d’une journée au Chili et en Argentine revient chère. Par exemple, à San Pedro de Atacama, une excursion à la demi-journée avec une agence locale lambda vous reviendra à 45 euros par personne.   La solution : louer une voiture ! Le prix des locations de voitures n’est pas si élevé que cela. Dans certaines régions, les tarifs sont les mêmes qu’en France, voir moins élevés. Aussi, si vous souhaitez visiter une région, il peut être plus économique de prendre un véhicule de location à plusieurs. Si vous vous groupez à plusieurs, l’affaire est avantageuse si vous tenez compte du prix du bus et des tarifs des agences locales. Vous voyagez seul ? Proposez votre plan aux voyageurs que vous rencontrez. Forcément, vous arriverez à trouver un groupe intéressé ! C’est ce qui m’est arrivé récemment au Chili. Conseils : –          Bien sûr, il faut que vous soyez en possession de votre permis de conduire. Le mieux étant de posséder le permis international. Cela dit, la plupart des loueurs acceptent le premier. –          Munissez-vous d’une carte routière de la région si vous partez plusieurs jours. –          L’idéal est de déposer le véhicule à votre point de destination. Ce qui implique souvent un tarif plus élevé. –          En ce qui concerne le prix de l’essence, les tarifs sont nettement moins chers qu’en France. Comptez 1,05 euros le litre au Chili, 0, 73 euros le litre en Argentine. Le tarif le plus élevé se situe au Brésil. Voici une carte Google Map avec une indication des prix dans le monde. Carte ici. – Utilisez un comparateur de location de voiture comme Cardelmar. Vous trouverez en Amérique du Sud les agences de location les plus connues, ainsi que des agences locales.   Autant la location de voiture n’est pas vraiment intéressante dans des pays bon marché comme la Bolivie ou l’Équateur, autant au Chili et en Argentine, la donne est différente. Si vous voyagez à plusieurs, au niveau financier, cela peut vraiment être intéressant ! De plus, il ne faut pas oublier la liberté que procure la voiture ! Possibilité de vous arrêter quand vous voulez et où vous voulez.   Avez-vous déjà louer une voiture en Amérique Latine ? Des conseils à ajouter ?  

Posté le 05.02.2014 | 09:36


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